Alors que les marchés financiers ont été ébranlés cet été, c'est plutôt sereinement que la CPEV, gérée par Retraites Populaires, traverse la crise du subprime. Sa stratégie de placement axée sur la prudence et le rendement à long terme s'est confirmée être efficace.
Pour rappel, depuis mi-juillet dernier le marché américain des prêts hypothécaires à risque s'est fortement dégradé, créant un vent de panique auprès des investisseurs et une pénurie de liquidités sur les places financières mondiales. Toutes les classes d'actifs du secteur financier sont impactées provoquant une baisse généralisée sur les marchés. C'est ce que l'on appelle la crise du subprime.
Malgré les turbulences des marchés financiers, les placements de la CPEV, comprenant notamment les valeurs mobilières, immobilières et les prêts hypothécaires, ont de manière générale été épargnés par cette crise. En effet, ils affichent un taux de performance global de 4,30% à fin septembre 2007, qui est nettement supérieur à l'un des indices de référence des caisses de pensions suisses - celui de l'OPP2 (calculé par Pictet & Cie) -, se situant à 1,82%.
Ces performances ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d'une stratégie de placement prudente et rigoureuse visant un rendement à long terme. Cela se traduit par une forte diversification des investissements et un contrôle strict de leur sélection. En d'autres termes, les placements sont effectués de manière à être peu sujets aux fluctuations temporaires des marchés, telle que la crise du subprime, ce qui permet de garantir un certain rendement sur la durée.
Cette stratégie a également mis la CPEV à l'abri du risque directement lié à la possession de subprimes ou de produits structurés en contenant. Conformément au principe de la prudence, la CPEV a fait réaliser récemment un contrôle très ciblé de ses investissements en portefeuille et confirme qu'aucun risque spécifique lié aux subprimes n'a été détecté.
En optant pour une politique de placement diversifiée et durable, par opposition à une stratégie maximisant les gains à court terme, la CPEV a bien traversé la crise, comme l'atteste notamment la comparaison avec l'indice de référence des caisses de pensions suisses OPP2.
